Thursday, April 12, 2007

Puerto Vallarta

Avant de vous raconter nos aventures à Puerto Vallarta, une petite question. Connaissez-vous cette fleur? Réponse à la fin du texte.


Puerto Vallarta, un nom de ville plutôt connu au Québec, au même titre que Cancun et Acapulco, le refuge durant l’hiver de nombreux québécois chassés de la Floride par le développement immobilier et qui s’y amènent avec leurs immenses V.R. Comme nous vous l’avons déjà dit, ce n’est pas notre genre de destination malgré que la ville, surtout la vieille partie, ait un certain cachet. Et si vous y demeurez durant les vacances de la « santa semana », il y a des chances que vous y perdiez tout intérêt.

Chassés d’un magnifique endroit sur la côte par justement la horde de mexicains en vacances, nous avons pris la chance de nous rendre à Puerto Vallarta pour y trouver un camping paisible, si cela existe, durant cette période. Notre choix final nous paraissait à prime abord plutôt bien. À proximité du centre de P.V., le camping était presque vide (4 sites occupés sur 48), avec beaucoup d’ombre et de verdure et des toilettes et douches bien entretenues. De plus, les propriétaires habitaient sur le site dans une maisonà aire ouverte sur l’extérieur qui lui confèrait un cachet typiquement mexicain. Bref, un endroit très agréable avec, en plus, la nuit, une petite brise qui rafraîchissait l’atmosphère. On en profite donc pour visiter un peu la ville, en particulier la « malecon ». On y retrouve de tout, des constructeurs de « châteaux de sable », des sculptures de tous genres, les fameux "voladores" ces fameux indiens volants totonaques (Il y a un indien sur la plateforme qui joue du "chirimia", un petit tambour attaché à une flute. Lorsqu'il s'arrête de jouer, c'est le signal de se jeter dans le vide. Les 4 autres indiens tournent 13 fois autour du mât avant de toucher le sol) et surtout ce mexicain plutôt spécial qui s’affairait à monter d’immenses pierres en équilibre les unes sur les autres. Vraiment original. À P.V., comme nous ont dit les québécois qui y demeurent durant l’hiver, on y trouve tous les services. Imaginez, il y a même un « Wall Mard », un Bureau en gros, un Home Depôt, etc. Wow! Bon j’arrête!

On loue donc une nuit, puis deux, puis trois, l’endroit demeure calme la nuit même si quelques familles mexicaines viennent s’ajouter aux résidents. J’ouvre une petite parenthèse pour vous définir une famille mexicaine. C’est toujours surprenant de les voir arriver. La plupart du temps, la famille (au sens vraiment très large du terme) arrive dans deux véhicules. Quand tout le monde est descendu des véhicules, on se demande comment ils ont fait pour venir ici puisque leur nombre oscille entre 10 et 15 personnes (famille, vous saisissez…) Jusque là, quoique un peu étonnés, tout va bien. Il y a du monde dans les « banos » mais c’est tout. On réserve donc pour une semaine.

Erreur! À partir de cet instant et malgré les promesses de la propriétaire qui nous avait mentionné que l’achalandage serait restreint, on a vu débarquer toute une horde d’étudiants avec les conséquences que vous pouvez imaginer. Musique forte à toutes heures, boissons ad nauséam (sans jeux de mots), toilettes dans un état pitoyable et pour ajouter l’injure à l’insulte, pas d’eau chaude durant 4 jours. On a même presque décidé de partir, mais comme nos amis français arrivaient justement le jour de Pâques, nous étions comme liés. Nous avons donc essayé de tirer le meilleur parti de ces journées. Serge et Béatrice sont enfin arrivés et nous avons pu ainsi parler de nos derniers jours et évacuer un peu « le méchant ». Depuis lundi, le camping a retrouvé sa quiétude,
nous avons repris nos habitudes de plage et autre relaxation et ces mauvais jours ne sont plus qu’un souvenir. Nous sommes même en train de planifier quelques jours de farniente sur les plages de la côte, au nord de P.V.



C'est bien sûr la fleur de bananier.

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