6 février
Il y a plusieurs terrains de camping directement sur la plage à Bahia Conception. Le premier, Playa Santispac, est le plus populaire. La raison est simple : il est celui le plus près de la route et offre certains services telles les toilettes à eau, (quoique rudimentaires) les douches à eau chaude (payantes) et un restaurant/bar. Les autres terrains Playa Escondida, Playa Los Cocos, Playa Ensenada El Burro et Playa El Coyote sont beaucoup moins accessibles et n’offrent que les toilettes sèches. Tous sont dans un décor de carte postale et presque toujours pleins. Il faut aussi souligner que les campeurs maintiennent les lieux très propes étant donné que la plupart y demeurent pour de longues périodes. Par exemple, notre voisin, un américain de l’état de Washinton, (en fait, pas vraiment américain puisque né en Angleterre, déménagé ensuite en Australie, marié à une japonaise) y passe tout l’hiver depuis plusieurs années. Un couple très convivial et très intéressant et en même temps, une excellente source de renseignements. Nous rencontrons aussi sur le camping un couple de québécois de Grand Mère, Roger et Marie-Jeanne. Très sympatiques, nous sommes comblés de pouvoir parler québécois.
7 février (mercredi)
8h00. Suite à une sollicitation matinale, nous débutons notre journée ensoleillée par un petit déjeuner aux crêpes, Eh oui! On s’est donné un goût de chez nous. Seul le panorama est différent, devant nous à environ 20 mètres, la plage de la Mer de Cortes (Golf de Californie) avec ses reflets éblouissants et son cortège d’oiseaux. Un pélican vient de passer devant nous en frôlant la surface de l’eau. Impressionnant! Après avoir vider nos eaux grises dans la « pit Toilet », nous partons au centre ville de Mulege pour faire nettoyer le Grand Bleu qui en a bien besoin car plusieurs couches de poussière l’enveloppent depuis notre séjour à Las Vegas. Patrick est au « car wash » et moi à la « laundry » d’ailleurs bien coquette et propre. Quelques voisins sont la aussi. On échange quelques phrases, moi avec mon anglais primaire, mais combien utile.
Dès nos tâches terminées, nous partons en scooter pour explorer un éventuel meilleurs site. Le panorama est magnifique. Chemin faisant, nous avons réservé 2 places dans un petit resto mexicain. Jeudi nous allons manger du « Chili con carne ». De retour au site, on se met déjà à la tâche pour le souper. Le coucher du soleil est rouge et rose et voilà une autre soirée paisible. Nous décidons que demain nous louerons pour une semaine de plus. Durant la nuit, je constate que des rougeurs apparaissent à différents endroits sur mes jambes, le cou et les pieds. Ça pique! C’est inconfortable!
8 février (jeudi)
7h40 – Levés cette fois avant les sollicitations des « vendeurs du temple », petit déjeuner paisible au bord de l’eau. Les démangeaisons de cette nuit sont ni plus ni moins qu’une autre allergie dû à un quelconque insecte ou dû au soleil. Vite, je m’empresse d’avaler une « atarax ». Pas besoin de spécifier que l’effet de cette petite pilule m’a fait dormir une bonne partie de la journée. Patrick en a profité pour bichonner le Grand Bleu. Vers 16h00 nous avons été témoins d‘un spectacle hahurissant, une trentaine de caravanes, tous des américains, se sont emparées de la moitié du site, tous stationnées les uns derrières les autres sur 3 grandes rangées. Une grande partie de ces américains se sont dirigés, plusieurs avec leurs chiens, en travers des véhicules des usagés déjà sur place, pour envahir la plage. Nul besoin de vous dire qu’ils ne semblent pas être les bienvenue.
À 17h30 on se dirige au resto mexicain en scooter. Le chili était délicieux; des poivrons verts farcis de fromage, enveloppés dans une pâte au maïs et baignant dans une sauce aux tomates bien assaisonnée et bien relevée. Nous avons fait la connaissance de Dan, un américain « globe trotter » intéressant. Au retour, vérification du texte et photos pour la nouvelle mise à jour du blog.
9 février (vendredi)
À 9h30 nous sommes témoins du départ des caravanes. Eh oui! Ils sont partis, hourra! L’être humain peut être parfois si stupide.
Comme la veille, ma médication provoque de la somnolence. Je reste donc sur le site pour dormir et Patrick part en scooter pour une séance internet. Le vent s’est levé dans l’après-midi et il est de plus en plus froid. La soirée fût fraîche et paisible. On vient d’apercevoir un héron sur le bord de la plage, gracieux et discret.
10 février (samedi)
8h00 – À part une légère frustation due à mon état exémateux, tout va bien. Le soleil est toujours avec nous, cette fois, sans vent. Après une douche bien méritée, cette fois moins fréquentée par les guêpes, on commence à monter la tente cuisine, sous un soleil ardent. Il fait très chaud. Le montage a été facile. La tente se profile maintenant sur la plage et elle nous protégera du soleil et du vent. On a fait des jaloux, pas trop méchants toutefois. Nos voisins sont charmants.
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