2 février
Départ de Daggetts’s Beach, plutôt un endroit pour les pêcheurs mais le site est vraiment magnifique.Prochaine étape : Guerrero Negro. Nous nous dirigeons vers le Malarrimo RV Park. En fait, il s’agit plutôt d’un stationnement pour VR plutôt qu’un camping mais le site offre tous les services incluant le Wifi. On y va aussi beaucoup pour son restaurant, spécialité poisson et fruits de mer. Ce soir, nous y serons. La ville n’a rien de spécial mais c’est un bon endroit pour ravitailler au « super mercado ». Elle est surtout célèbre pour sa lagune, où, durant les mois de décembre à avril, les baleines grises viennent donner naissance à leurs petits. La lagune fournit aussi des quantités industrielles de sel, exploitées par une usine à même la ville. Les rues sont typiques aux villes de Baya, i.e., une rue principale pavée et toutes les rues secondaires en terre.
Le lendemain, nous partons pour Ojo de Liebre,) c’est le nom de la lagune où se trouvent les baleines grises. À environ 10 kms au sud de Guerrero Negro, nous prenons une route de terre qui bientôt traversera des bras de mer où le sel est omniprésent. Tout au bout, après 28 kms on arrive à la lagune. On voit déjà les jets d’eau typiques des baleines et on peut les observer lorsqu’elles montent à la surface. L’endroit est magnifique et on peut y passer la nuit pour 5,00$, tout à côté d’un « palapas ». Un bel oasis de paix et de tranquillité. Sauf que… travaillant sur le portable, on s’aperçoit que nous n’avons plus le fil avec prise USB pour le transfert des photos. Panique à bord. Probablement laissé au Mallarimo RV Parc la veille. On verra demain mais on se couche légèrement angoissés.
Le soleil du matin sur la lagune nous réchauffe et nous réconforte. Déjeuner et l’on fonce sur le Malarrimo, où, logiquement ou heureusement, on retrouve le fameux objet. Soulagés, quand même.
Départ ensuite pour San Ignacio. Le long de la route, on en profite pour se photographier sous un cactus. Un de mes rêves depuis que je lis Lucky Luke.)
Après des kms et des kms de désert, San Ignacio apparaît comme un oasis dans le désert. Enfin, de la végétation )et un charmant petit camping. En plus, c’est jour de carnaval en ville, en concurrence directe avec le Super Bowl. Et c’est beaucoup mieux. La petite ville, évidemment fondée par les jésuites vers 1710, a gardé son cachet. L’église et les rues environnantes avec ses maisons colorées fournissent un décor de carte postale. La fête durera jusqu’à 2 heures du matin et on pourra entendre la musique jusqu’au camping, sans que cela nuise cependant à notre sommeil.
Petit déjeuner à l’extérieur du Grand Bleu (une première) sous les palmiers pour débuter la journée. Une bonne douche chaude et l’on reprend la route, direction Santa Rosalia. Là aussi, on parle d’oasis dans le désert puisqu’une rivière traverse la ville. Elle est aussi célèbre pour son côté colonial français. L’église est unique. Dessinée par A.G. Eiffel (ça vous dit quelque chose?) elle a été préfabriquée en France et envoyée par bateau en passant par le Cap Horn. On y retrouve aussi une pâtisserie française (malheureusement fermée en ce lundi de lendemain de carnaval). Une grande partie des maisons de la ville ont été construites avec du bois provenant des états de l’ouest américain. Donc une belle promenade et un arrêt pour déguster des tacos « muy picante ».
On file ensuite vers Mulege où l’on passe la nuit dans un camping presque vide et pourtant très bien tenu, en particulier en ce qui a trait à la végétation. Demain, ce sera Bahia Conception et ses campings sur la plage.
Friday, February 09, 2007
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
1 comment:
Pas de photos de baleines, ça veut dire que vous dites des mensonges, na!Nous, on en a , des photos de baleines.........Bizzzzzzz heureux veinards qui vivez une vie sale
Post a Comment